Étiquette : personnalité

Recruter grâce aux softs skills

Comment les soft skills peuvent booster votre recrutement

Dans un monde professionnel en constante évolution, les entreprises cherchent de plus en plus à s’entourer de collaborateurs talentueux et performants. Traditionnellement, l’accent était mis sur les compétences techniques et les qualifications académiques des candidats. Cependant, une tendance croissante met en lumière l’importance des « soft skills » (compétences comportementales) dans le processus de recrutement.

L’essor des soft skills :

Les soft skills, telles que la communication, la résolution de problèmes, la collaboration ou la pensée critique, sont devenues des éléments essentiels pour réussir dans un environnement professionnel dynamique et diversifié. Elles déterminent souvent la capacité d’un individu à s’intégrer dans une équipe, à gérer les défis du quotidien et à s’adapter aux changements. Alors que la technologie continue de façonner le paysage professionnel, la demande de compétences humaines devient plus importante que jamais. Les robots et l’automatisation peuvent effectuer de nombreuses tâches répétitives, mais ils ne peuvent pas remplacer la créativité, l’empathie et d’autres qualités humaines qui alimentent l’innovation et la croissance.

Méthodes d’évaluation de la personnalité :

Pour identifier et évaluer les soft skills des candidats, différentes méthodes existent, chacune avec ses propres avantages et limites:

MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) : Ce test identifie 16 types de personnalité basés sur quatre dimensions, offrant une vision claire des préférences et des comportements des individus. Cependant, il est critiqué pour sa fiabilité scientifique et son risque de catégorisation excessive.

DISC : Ce modèle classe les individus en quatre dimensions du comportement pour identifier leur style de communication et leurs préférences comportementales. Il est simple à comprendre mais critiqué pour son manque de précision dans la prédiction du comportement.

Théorie des couleurs : Cette approche classe les individus en fonction de quatre couleurs principales, représentant différents styles de personnalité et de communication. Elle est facile à comprendre mais risque de créer des stéréotypes.

Process Communication Model (PCM): Ce modèle vise à prédire et éviter les comportements sous stress. En se concentrant sur quatre étapes – conscientisation de sa personnalité, reconnaissance des autres, adaptation de la communication, et construction de relations solides – PCM favorise une communication efficace. Il est utilisé par des entreprises telles que la NASA et BMW.

Outils d’évaluation des soft skills :

En plus des méthodes d’évaluation de la personnalité, des plateformes comme AssessFirst et Central Test proposent des outils psychométriques avancés pour évaluer les soft skills des candidats. Ces outils permettent aux recruteurs d’aller au-delà du simple examen des compétences techniques et d’identifier les candidats qui possèdent les soft skills nécessaires pour exceller dans un poste donné.

Avantages du recrutement basé sur les soft skills :

En intégrant les soft skills dans leur processus de recrutement, les entreprises peuvent bénéficier de plusieurs avantages significatifs :

Meilleure adéquation culturelle : Recruter des candidats avec des soft skills alignées sur les valeurs et la culture de l’entreprise favorise une intégration harmonieuse et une cohésion d’équipe.
(Nous avons 5 conseils à vous donnez sur le sujet de la culture d’entreprise)

Performance : Les employés dotés de compétences comportementales solides sont plus susceptibles de s’adapter rapidement aux changements, de résoudre efficacement les problèmes et de collaborer de manière productive, ce qui se traduit par une performance globale améliorée.

Réduction du turnover: En identifiant les candidats dont les soft skills correspondent aux exigences du poste et de l’entreprise, les recruteurs peuvent réduire le risque de mauvais recrutement et ainsi minimiser le turnover.

Innovation et créativité : Les soft skills tels que la pensée critique, la créativité et la curiosité intellectuelle sont cruciales pour stimuler l’innovation et favoriser un environnement propice à la création de nouvelles idées et solutions.

En conclusion, recruter avec intelligence signifie reconnaître la valeur des soft skills dans le processus de recrutement. Grâce à des solutions comme AssessFirst et Central Test, les entreprises peuvent désormais évaluer et intégrer efficacement ces compétences comportementales dans leur stratégie de recrutement, les aidant ainsi à trouver et à retenir les meilleurs talents pour assurer leur succès futur.

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Comprendre le (réel) but de la prise de référence

La prise de référence expliquée en 3 étapes

Un processus de recrutement, c’est comme un parcours du combattant : vous faites face à une nouvelle épreuve à chaque étape. Heureusement, vous pouvez retrouver tous nos conseils sur notre Blog dédié à vous accompagner lors de vos processus. Aujourd’hui, focus sur une nouvelle étape : la prise de référence.

En quoi ça consiste déjà ? C’est un échange entre vos anciens managers et le recruteur ou votre futur employeur avec qui vous avez échangé au préalable.

Après avoir fourni les contacts de vos anciens managers, nous sommes persuadés que vous croisez les doigts pour que les retours soient positifs.

Mais vous êtes-vous déjà demandé quel était le réel but de cet échange ?

Dans cet article, vous retrouverez les informations essentielles pour comprendre le but de la prise de référence.

1. Évaluer vos savoirs-faire

Pour commencer, détendez-vous et soyez sans crainte, la prise de référence n’est pas réalisée dans le but de vous piéger. Un des aspects que le recruteur va tenter d’évaluer est votre savoir-faire : les missions réalisées, les projets effectués, la durée de votre expérience etc.

Cette première étape permet au recruteur d’avoir une première vision d’ensemble afin de recontextualiser votre expérience mais également de s’assurer que le discours que vous avez eu avec lui correspond à celui de votre ancien manager.

Par exemple, les questions types pour en savoir plus sur vos savoir-faire peuvent être: 

  • Comment s’est déroulée la collaboration de (votre nom) au sein de (votre ancienne entreprise) ?
  • Combien de temps avez-vous travaillé ensemble ?
  • Quel est votre lien professionnel avec le candidat ?

2. Evaluer vos softs skills

Un autre des aspects déterminants de la prise de référence est l’évaluation des softs skills.

On en parlait il y a quelques mois sur Linkedin : gardez bien en tête que ces compétences sont tout aussi importantes que vos compétences techniques lors du choix de votre profil face à un autre candidat.

Tout au long du processus de recrutement, vous vous êtes montrés sous votre meilleur jour et vous avez bien raison, mais sachez que le recruteur en a aussi conscience. Il n’a pas eu la possibilité de s’assurer à 100% que vous ayez toutes les compétences comportementales requises pour le poste. C’est dans ce contexte qu’il est agréable d’avoir l’avis d’un acteur neutre ayant pu observer et collaborer avec votre personnalité.

Sur ce point, le recruteur va souvent poser des questions suffisamment ouvertes afin de vous (re)découvrir à travers votre dernière expérience professionnelle: êtes-vous autonome, empathique, adaptable, comment vous êtes-vous intégré ?

Afin d’en savoir davantage sur compétences comportementales, le recruteur peut poser des questions telles que :

  • Quels sont les forces et axes d’amélioration de (votre prénom) ?
  • Si il/elle a le choix, préfére t’il/elle travailler seul(e) ou en équipe ?
  • Avec quel type de candidat avait-il/elle du mal à travailler ?

3. Évaluer vos performances

Savoir piloter des projets tout en étant un collaborateur agréable d’une entreprise, c’est bien.

Avoir été performant, c’est encore mieux.

Le recruteur ne s’attend pas à ce que vous ayez triplé le chiffre d’affaires de votre ancienne structure, sauf si c’est ce que vous lui avez communiqué bien entendu (et s’attend encore moins que vous faisiez la même chose pour lui bientôt), mais il souhaite constater à travers la prise de référence que vous avez fait évoluer le service et donnez le meilleur de vous-même afin d’atteindre vos objectifs fixés.

Que les objectifs aient été atteints ou non, ce n’est pas ce qui fera pencher la balance. Entre les lignes du discours de votre ancien manager, le recruteur désire comprendre que vous vous êtes donné les moyens d’être performant à votre échelle.

Pour en savoir plus sur vos réalisations lors de votre dernière expérience, le recruteur peut interroger votre ancien manager de la façon suivante :

  • Etait il/elle moteur/trice dans la vie d’entreprise ?
  • Quels sont les projets significatifs portés par (votre nom) ?
  • D’une manière générale, (votre nom) a t-il/elle atteint ses objectifs ?

⚖️  Nota bene : Vous devez être tenus au courant avant une prise de référence et elle doit uniquement traiter des éléments liés au poste auquel vous postulez. Article L. 1221-8-et L.1221-9 du Code du travail

Vous l’aurez compris, le réel but d’une prise de référence c’est d’en savoir plus sur vos compétences techniques, votre personnalité et sur votre potentiel.

Vous ne savez pas comment vous y prendre pour prévenir vos anciens managers d’une prise de référence ? Retrouvez notre article dédié sur le sujet juste ici 👉 « Prévenir ses anciens managers d’un prise de référence »